dimanche 22 avril 2012

Marseille continue sa chute











Jordan Ayew, titularisé ce soir, à été l'unique marseillais à marquer (Photo Courrier Picard)



Au terme d'un match où les bordelais ont fait preuve d'un réalisme glaçant, Marseille s'est incliné 2 buts à 1 à Chaban-Delmas. La série noire se poursuit donc pour les olympiens. De leur côté, les joueurs au scapulaire peuvent regarder vers les places européennes.



Dès les premières secondes du match, les marseillais ont montré toutes leurs lacunes. Le match venait tout juste de commencer, et voilà déjà la première perte de balle. Voilà déjà la première erreur défensive. Voilà déjà le premier but. Jussiê ajuste Mandanda, et jette un coup de froid dans le kop marseillais (1-0, 1ère). Pas la meilleure entame pour une équipe qui manque cruellement de confiance depuis 2 mois. En prenant un but d'entrée de jeu, les marseillais ne se sont pas facilités la tâche. Il fallait donc attaquer coûte que coûte. Mais...

Un bon match pour Gignac !


... Il y avait Carrasso en face. Le natif d'Avignon a sorti le grand jeu face à son ancienne équipe. Décidé à briller pour montrer l'étendue de son talent, lui qui avait été mis au placard par Steve Mandanda.


Tout d'abord lors d'une belle frappe d'André-Pierre Gignac, titularisé et l'un des meilleurs marseillais ce soir, bien repoussée (40ème). Puis 5 minutes plus tard, sur un bon centre de Valbuena, dévié par J.Ayew. Le ballon arrive dans les pieds de Gignac. L'ancien toulousain fusille Carrasso à bout portant. Le gardien dégage du tibia et sauve ses coéquipiers. Entre temps, Jussiê a eu le temps de doubler la mise pour les bordelais (28ème). À 2-0 à la mi-temps, les marseillais rentrent tête basse aux vestiaires.


Revoir du jeu à Marseille

Il y a bien eu un éclair à la 53ème minute. Lorsque, après un corner de Valbuena, le ballon revient sur J.Ayew. L'attaquant glisse le ballon et trompe Carrasso (2-1). Mais cela n'a pas suffit aux olympiens pour revenir. Et ce malgré le sauvetage de Mandanda sur un penalty pour les bordelais. Et ce malgré deux penalties qui auraient pu être sifflés (85 et 88ème). Et ce malgré un Gignac performant.


Mais avant de pester contre le sort ou les décisions défavorables, il faut retrouver un fond de jeu (s'il y en a déjà eu un sous l'ère Deschamps), retrouver la solidité et l'envie, montrer du caractère... S'affirmer comme une grande équipe européenne, en somme.


Car si le club en est là au championnat, c'est à cause de la faillite collective qui subsiste depuis deux ans : sur le terrain rien ne va, et dans le vestiaire encore moins... Marseille continue sa descente aux enfers, et devrait commencer à regarder derrière. En cas de victoire sochalienne au ajaccienne, l'OM aurait six points d'avance sur le premier relégable. Un fil.





Thomas Acaries

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