La Juve n'a pas manqué l'occasion de prendre trois longueurs d'avance sur son rival milanais, tenu en échec dans l'après midi face à Bologne 1 but partout. Les turinois se sont imposés sur le score sans appel de 4 à 0, transformant l'AS Roma au rang de figurant.
Comme à son habitude, le leader a tout de suite mis la pression sur un adversaire qui s'est vite retrouvé dépassé. Jouant à sa main, la vieille dame s'est contentée de gérer. Mais chacune de ses accélérations a mis au supplice une défense désarçonnée avec pour symbole Simon Kjaer, le successeur de Mexès, mais qui ne tient que capillairement la comparaison avec l'international français.
Un Vucinic champagne, un Vidal "fuoriclasse"
Talonnade, déviation, l'ancien romain a joué un sale tour a ses anciens coéquipiers. Placé en soutien de Quagliarella, le monténégrin a éclaboussé de sa classe ce choc. Toujours en mouvement, il a attiré le ballon pour faire jouer ses partenaires, se substituant parfois même au rôle de Marchisio pour épauler De Ceglie. Il est loin le Vucinic nonchalant, capable d'éclairs mais qui disparaît aussitôt.
Depuis son arrivée, c'est un joueur transformé, indispensable par son activité en se transformant en premier défenseur, le natif de Niksic est la démonstration de la méthode Conte.
Un autre joueur s'est distingué dans ce match à sens unique : Arturo Vidal, qui a plié le match en 10 minutes grâce à deux coups de canon. Le premier du gauche sur un excellent service de Pirlo, le second d'une frappe limpide du droit. Occupant le côté droit du milieu turinois, le chilien a étouffé le pauvre Pjanic qui n'a pu ramasser que les miettes. "Arturito" déborde d'énergie et son apport offensif est une valeur ajoutée non négligeable pour une Juventus qui se rapproche lentement, mais sûrement, de sa troisième étoile.
Jérôme Olivari
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