dimanche 29 avril 2012

La Juve déroule, Milan assure

Statu quo dans la course au Scudetto. La Juventus conserve la tête de la Serie A en s'imposant à Novare (4-0). De son côté, le Milan AC a battu Sienne 4 buts à 1 et reste à trois points du leader turinois.

La vieille dame a tranquillement dicté sa loi sur le terrain du voisin piémontais, tout proche de la relégation. Sous les yeux du président de l'UEFA, Michel Platini, les turinois ont démarré le match tambour battant. la Juventus a une nouvelle fois livré une prestation sérieuse, pliant le match à la mi-temps. Antonio Conte, le coach turinois a eu le nez creux une nouvelle fois en faisant confiance à Boriello, buteur mercredi. Ce dernier le lui a bien rendu en creusant l'écart juste avant la pause.L'international italien retrouve une efficacité perdue depuis de long mois au moment opportun, dans la dernière ligne droite du sprint final.

Déjà en vue la semaine dernière face à la Roma, Arturo Vidal s'est encore une fois distingué. Une nouvelle fois buteur, le milieu chilien est apparu en jambe, multipliant les appels de balle sur le côté droit. Il a sans cesse gêné la relance de Novare en harcelant la défense en compagnie de son compère du milieu Pirlo. Le maitre à jouer turinois a livré une prestation de haute volée, délivrant au passage une nouvelle passe décisive pour Vucinic, auteur d'un doublé.

Vidal, Pirlo, Vucinic encore décisifs, les journées se suivent et se ressemblent pour la Juventus qui est désormais à 270 minutes du bonheur.


Seul le Milan AC est capable de tenir ce train d'enfer. En s'imposant à Sienne, les milanais maintiennent la pression. Malgré un score large, l'après midi milanais n'a pas été de tout repos.

Pourtant, tout porter à croire que les hommes d'Allegri avait fait le plus dur en menant 2-0 à la mi-temps. Mais en refusant le jeu, les coéquipiers de Gattuso se sont fait surprendre par l'albanais Bogdani, offrant 10 dernières minutes de folie au public d'Artemio Franchi. De son côté, Silvio Berlusconi se serait bien passé de voir son coeur palpité autant que lors de ses soirées "Buga Buga".

Les milanais s'en sont une nouvelle fois remis à Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un doublé, mais aussi à Antonio Cassano, auteur d'un match plein ( un but et une passe décisive). Une excellente nouvelle pour ce joueur victime d'une attaque cardiaque en octobre dernier et dont la carrière et la saison était compromise.

A ce rythme là, les trois dernières journées s'annoncent palpitantes avec le derby milanais qui se profilent. Les supporters interistes n'ont désormais qu'une seule obsession en tête. Toujours présent dans la course à la champions league, les interistes rêve d'une victoire face à leur meilleur ennemi qui leur fournirait un pass pour l'Europe mais qui offrirait surtout le titre à la vieille dame au nez et à la barbe des rossoneri.

L'image du week end : les verts et leur public, une grande histoire d'amour.


Les deux Kops pourtant fermés, les supporters stéphanois n'ont pas lâché pour autant leur équipe. Les deux groupes de supporters stéphanois se sont rendus sur le parking du stade Geoffroy Guichard, pour donner de la voix. Sur le terrain, les verts ont battu Dijon (1-0) et restent en course pour une place en Europa League. A la fin de la rencontre, les joueurs stéphanois sont allés faire le traditionnel cri de guerre à l'extérieur de l'enceinte, avec leurs supporters. Espérons que les deux groupes de supporters pourront retrouver leurs tribunes lors du prochain match et la réception de l'Olympique de Marseille.

Romain Colange

Lyon, service minimum

Quevilly est (enfin) tombé sur plus fort que lui. Le club de National s'est incliné, hier soir en finale de la Coupe de France, sur la plus petite des marges (1-0) face à Lyon .Ce titre permet à l'OL de s'assurer une place en Europa League mais surtout de mettre fin à 4 ans de disette.

Après avoir vu tomber Marseille et Rennes lors des tours précédents, Lyon était prévenu : les pensionnaires de Ligue 1 sont la cible privilégiée des normands. Pour autant, les hommes de Rémi Garde partent largement favoris. Un statut que les "Gones" vont tenir sur la pelouse. Les amateurs sont asphyxiés par le pressing lyonnais. Lisandro, très en jambe hier soir, lance un premier avertissement aux hommes de Régis Brouard. Servi dans la surface de réparation, l'argentin fait parler sa classe et réussi un enchaînement contrôle orienté / frappe. Sa tentative vient heurter le poteau d'El-Kharroubi, totalement battu (12éme). Puis c'est le jeune Alexandre Lacazette qui après s'être promené dans la surface de réparation adversaire, voit son tir repoussé sur sa ligne par un défenseur (24ème).

Quevilly plie sous les assauts lyonnais, et va finir par rompre. Gourcuff, auteur d'un bon match, décale Lacazette côté droit. L'international espoir adresse un bon centre à Lisandro qui reprend victorieusement le cuir de volé (28ème). Dix minutes plus tard, Gomis aurait pu porter l'estocade à 2-0 mais sa tête passe à côté des buts du portier quevillais. A la mi-temps, l'écart n'est que d'un but. Mais les amateurs ont beaucoup couru après le ballon, face à des lyonnais concentrés et appliqués.
Lyon maîtrise son sujet

Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Maxime Gonalons repartent sur le même rythme et veulent doubler la mise. Mais l'OL va encore toucher du bois. La frappe contrée de Lacazette vient mourir sur la transversale d'El-Kharroubi (50éme). Puis c'est au tour des amateurs de se créer leur première occasion. Anthony Laup s'en va défier Hugo Lloris. Buteur dans le temps additionnel face à Rennes, Laup décoche une frappe puissante. Mais le portier de l'équipe de France réussi à dévier la frappe sur sa barre transversale. Jusque là pas inquiété, Lloris vient de réaliser un arrêt de grande classe et de sauver ses coéquipiers. Se sera l'unique occasion des jaunes et noirs dans ce match. Jimmy Briand, entré en jeu, a eu la balle du 2-0 en fin de match, mais butte sur le gardien normand.

Après un parcours exceptionnel, Quevilly n'a rien pu faire face à des lyonnais trop fort pour eux. En seigneur, Cris invite le capitaine des jaunes et noirs, Grégory Beaugrard à soulever la Coupe de France. Des souvenirs que les amateurs garderont à jamais dans leurs mémoires.
Romain Colange

samedi 28 avril 2012

Nice pour une première


L'OGC Nice écrit une nouvelle page de son histoire. Les aiglons ont remporté leur première Coupe Gambardella, au dépend de l'AS Saint-Etienne, sur le score de 2 buts à 1.

Les azuréens ont rapidement plié la rencontre, sur deux coup de pieds arrêtés. D'abord, c'est Leblanc qui ouvre la marque dès la 8ème minutes de jeu. Sur un corner mal repoussé par l'arrière garde stéphanoise, le défenseur central est à l'affut pour ouvrir le score. Dix minutes plus tard, Bosetti, en renard des surfaces, profite des errances défensives des jeunes verts pour doubler la mise. Les verts réalisent un début de match catastrophique. Même si juste avant que les niçois ne doublent la mise, Tack à eu l'opportunité d'égaliser. Mais sa tête manque de puissance pour tromper la vigilance de Mouez. Chergui n'a pas plus de réussite et voit sa frappe enroulée flirter avec la barre transversale du gardien niçois. Les verts rentrent aux vestiaires avec deux buts de retard.

Saint-Étienne, en vain.

Le discours d'Abdel Bouhazama à la mi-temps a du être musclé. Il a eu le mérite de revigorer les foréziens, qui reviennent sur la pelouse du Stade de France avec d'autres intentions. Mayi fait passer un premier frisson dans la défense niçoise. Seul dans la surface, le capitaine des verts ne parvient pas à cadrer sa frappe. Mais ce n'est que partie remise. Une minute plus tard, Polomat s'engouffre dans la défense azuréenne. Il s'appuie sur Mayi et ajuste Mouez qui ne peut rien faire. Il reste alors quarante minutes à jouer, le match est relancé (2-1). Mais Nice, déjà battu à deux reprises en championnat par l'ASSE ne veut pas s'incliner une nouvelle fois. Les stéphanois, eux, n'abdiquent pas. Après un bon travail côté gauche, Mayi encore lui enroule sa frappe qui frôle le poteau de Mouez, qui semblait battu. La rencontre perd de son intensité au fil des minutes, les organisme sont fatigués. Saint-Étienne ne reviendra plus.

Au bout de l'effort, Nice remporte le trophée. Les verts ont payé leur mauvaise entame de match, et s'incline pour la deuxième fois consécutive en finale de la Coupe Gambardella .


Au Stade de France
AS Saint Etienne 1-2 OGC Nice
Buteurs : Leblanc (8ème) et Bosetti (19ème) pour Nice.
Polomat (53ème) pour l'ASSE


Romain Colange



vendredi 27 avril 2012

L'OM au fond du trou


Battu par Lorient au Moustoir (2-1), Marseille continue sa chute libre en championnat. Les olympiens en sont désormais à treize matchs sans la moindre victoire en Ligue 1. De son côté, Lorient respire et se rapproche du maintien après une période délicate.

Le cauchemar continue pour l’OM. Les marseillais, incapables de remporter le moindre match depuis le 29 janvier dernier et un succès à Rennes (2-1), se sont à nouveau inclinés sur le terrain de Lorient (2-1). Et alors que Morgan Amalfitano pointait du doigt cette semaine le manque d’implication de certains « tricheurs » au sein du vestiaire, la situation sportive devient de plus en plus compliquée pour le club. Marseille ne compte en effet que 8 points d’avance sur le premier relégable avec un match en plus et devrait sérieusement envisager un coup d’œil dans le rétroviseur, ce que s’interdit l’ensemble du club. Pourtant, le maintien pourrait très vite devenir un réel objectif plutôt qu’un sujet tabou…

Inconstants marseillais, courageux lorientais

Et si les phocéens ont réalisé une entame de match plutôt satisfaisante face aux Merlus, ils ont été punis de leurs carences défensives en fin de première période par Mvuemba qui transformait un pénalty (41e s.p.). Les lorientais, mobiles et solidaires, ont même ajouté un second but au retour des vestiaires sur un contre éclair conclu par Monnet-Paquet (53e). La tâche devenait alors trop compliquée pour cet OM en perdition qui pourra se plaindre de l'oubli de deux pénaltys assez flagrants. Lorient, qui laisse le ballon aux marseillais, n’est que très peu inquiété. Le but de Valbuena dans le dernier quart d’heure n’y changera rien (78e). Les bretons remontent à la douzième place et s’offrent un grand bol d’air en vue du maintien. Marseille concède, de son côté, sa neuvième défaite en onze journées et poursuit sa descente aux enfers. Si elle n’est pas déjà achevée…

Mathieu Lauricella

jeudi 26 avril 2012

Petit suisse, grand talent !

Xhedan Shaqiri est un talent à l'état pur. Au Fc Bâle depuis sa plus tendre enfance, il est titularisé avec l’équipe première à seulement 19 ans lors d'un match de Ligue des Champions.

Ce joueur de poche (1m69), est très polyvalent : il peut aussi bien jouer milieu droit ou gauche que reculer en position d'arrière latéral. Il déstabilise souvent les défenses adverses en changeant constamment d'ailes durant les matchs et part souvent sur le côté pour entrer dans l'axe et frapper. Il est également doué pour éliminer ses adversaires par des gestes techniques de grande classe.

Le suisse est notamment connu pour ses frappes de loin (du gauche de préférence), sa vista et ses passes fantasques. Il est même le plus jeune footballeur à être élu meilleur joueur suisse. C'était en 2011. Lors d'une rencontre contre l'Angleterre comptant pour les qualifications de l'Euro 2012, l'international suisse marque son premier but à l'âge de 18 ans, en se démarquant de plusieurs joueurs anglais pour enchaîner avec une frappe du gauche de 30 mètres, qui vient se loger dans la lucarne du gardien anglais, Joe Hart.

Après seulement trois saisons en D1 helvète, les plus grands clubs européens s'intéressent à lui. Le 8 février 2012, il signe au Bayern de Munich pour 12 Millions d'euros. Un transfert qui s'effectuera à l'ouverture du prochain mercato...

Florent Peyre

Le Bayern, au bout du suspens

Toute la planète attendait un Real Madrid – FC Barcelone en finale. Les amoureux de football devront « se contenter » d’un Chelsea-Bayern Munich.

Hier soir à Santiago Bernabeu, le Bayern Munich est allé chercher son ticket pour la finale de la Ligue des Champions, aux tirs aux buts (3 tab à 1).

Mais que ce fut difficile. Durant les 20 premières minutes, les hommes de Jupp Heynckes ont été asphyxiés. Madrid attaque tambour battant la rencontre, et ouvre le score dès la 5ème minute, Cristiano Ronaldo transformant un penalty suite à une main d’Alaba. Le portugais va même doubler la mise quelques minutes plus tard, sur une merveille de passe d’Ozil, meilleur madrilène hier soir. Madrid est irrésistible en ce début de match. Le Bayern est totalement dépassé. Mais ce deuxième but va sonner la révolte bavaroise. C’est d’abord Gomez qui bute sur Casillas. Puis c’est encore Gomez qui s’écroule dans la surface de réparation suite à un contact avec Pepe. Penalty indiscutable. Robben, ancien madrilène, exécute la sentence et trompe le portier espagnol, pourtant parti du bon côté. Le rythme du match est impressionnant durant la première mi-temps, les deux équipes se rendent coup pour coup. Puis, le calme plat…

Neuer, ce héros.

Le rythme effréné de la rencontre n’aura duré que 45 minutes. Plus pauvre en occasion de but, la seconde période est bien triste. La seule occasion à se mettre sous la dent est à mettre à l’origine de Karim Benzema. Après avoir déposé Badstuber, le français décoche une belle frappe qui oblige Neuer à se détendre. L’alternance de temps forts et de temps faibles de chaque côté fait qu’aucune équipe ne prend l’ascendant sur l’autre. Les madrilènes manquent d’imagination et n’arrivent pas à déstabiliser la défense munichoise, pourtant fébrile. C’est logiquement que les deux équipes arrivent jusqu’aux prolongations. Trente minutes moroses, ou rien ne va se passer. La cruelle séance des tirs aux buts aura eu raison des hommes de José Mourinho.

L’imposant gardien du Bayer, Manuel Neuer, réussit à stopper deux penaltys de CR7 et Kakà, avant que Ramos ne catapulte le ballon dans le kop madrilène. Comme un symbole, Schweinsteiger marque le tir au but victorieux.

Les coéquipiers de Franck Ribéry n’ont pas volé leur victoire et disputeront la finale dans leur stade de l’Allianz Arena. Malmenés en début de partie, ils ont su trouver les ressources nécessaires pour revenir dans le match. Désormais, il n’y a plus qu’à aller au bout.

Romain Colange